Ce site au look délicieusement 90’s appartient à Daniel Massart, maître de conférences à l’Institut Montpelliérain Alexander Grothendieck de l’Université de Montpellier, ancien élève de l’Ecole Polytechnique (X88), docteur en mathématiques de l’Ecole Normale Supérieure de Lyon (sous la direction du Prof. Albert Fathi, 1996). On trouvera ici quelques documents relatifs à mes enseignements. Les références de mes publications se trouvent sur MathSciNet et Orcid. Les textes complets sont disponibles sur Arxiv, HAL, ou Research Gate.


Ceci n’est pas un autoportrait, mais une surface de translation. Pour construire une surface de translation, on part d’un polygone du plan dont les côtés sont deux à deux parallèles et de même longueur, comme par exemple le L à trois carreaux en haut à gauche, et on recolle deux par deux les côtés parallèles et de même longueur. On obtient ainsi une surface qui ressemble un peu à la tête du bonhomme ci-contre. Les lunettes et le nez viennent des bords des carrés. La moustache est là pour faire joli. Ici la surface est de genre 2, comme une bouée à deux places, ou un bretzel, par opposition à la bouée à une place, ou doughnut, ou encore tore, qui est de genre 1.











On trouve de nombreux dessins et exemples de surfaces de translation dans la thèse de mon étudiant Smail Cheboui, comme celui ci-contre, qui illustre des évènements survenus dans le disque de Teichmüller de la surface à trois carreaux ci-dessus. J’ai aussi écrit un petit survol de la théorie. Voir également les travaux récents de Julien Boulanger, qui a étendu, en y rajoutant un certain nombre d'ingrédients de son cru, les idées contenues dans la thèse de Cheboui à certaines surfaces de Bouw-Möller.













Le dessin ci-contre a été réalisé par Pablo Montealegre, et nous laissons au lecteur le soin de deviner ce qu'il représente (indice : il y a aussi un rapport avec la surface à trois carreaux).



















Une conférence hautement recommandable. D’autres conférences également recommandables, mais passées.